Médiocre parmi les médiocres, Sophia Aram, qui a autant d’humour qu’un Enthoven ou un Reichstadt, transforme la soirée des Molières en standing ovation pour Netanyahou. On exagère à peine.

Son discours de blaireaute qui met en balance les centaines de morts israéliens, dont beaucoup ont été mitraillés par leur propre armée, et les dizaines de milliers de morts palestiniens, est une ignominie. C’est comme si on disait que les quelques dizaines de SS morts pendant la prise du ghetto de Varsovie en 43 équivalaient aux dizaines de milliers de juifs, dont 3 000 combattants terroristes, qui ont été massacrés.

Les juifs se sont fait voler le génocide par les Palestiniens !

Un monsieur, beaucoup plus sérieux qu’Aram, qui n’est ni drôle ni sérieuse mais sinistre, le dit de manière plus claire encore : Netanyahou n’en a rien à foutre des otages, ils sont juste là pour autoriser moralement le génocide devant le monde entier. Et ceux qui ne veulent pas comprendre ça sont soit des escrocs soit des idiots.

Le petit monde de l’humour, terrorisé par le lobby juif – qu’il soit de droite ou de gauche, du CRIF ou de la LICRA – qui a persécuté Dieudonné en place publique pour l’exemple, ose peu à peu sortir de ses limites. Le rayon paralysant ne fonctionne plus, du moins à gauche. C’est le fond, non dit, de la chronique de Beliver chez Barthès :

Le cave (de gauche) se rebiffe

Les humoristes, s’ils se taisent maintenant, sur le MeuriceGate, vont tout perdre : liberté d’expression, courage, et appui du public. Il va sans dire que le public est anti-Netanyahou, anti-génocide, anti-massacre à 99 %. Si nos stars de l’humour veulent garder leur audience, il faut qu’ils prennent le risque de heurter les médias aux ordres. La seule solution, comme toujours, est collective : s’ils résistent un par un, ils se feront fusiller un par un. Mais s’ils résistent en bloc, ça devient éminemment politique et beaucoup plus difficile à réduire.

Les médias mainstream sont devenus l’exact inverse de l’opinion publique. C’est qu’ils ont été forcés par les puissances occultes, qui n’ont rien à voir avec la démocratie, par définition, et encore moins avec les principes républicains, dont ils se drapent pourtant en permanence. C’est ce qu’on peut voir au dîner du CRIF, qui, curieusement, ne diffuse plus son délicieux menu, pour un milliers de convives, quand même, et ses discours aussi larmoyants que menaçants. Bah, la France compte 12 millions de pauvres, un menu fastueux payé par le contribuable, ça pourrait donner des idées de révolution.

Les médias, s’ils ne reflètent pas un tant soit peu l’opinion générale, sont inutiles, foutus. Leurs seuls appuis sont les agents qui bossent ouvertement pour le pouvoir profond, contre la majorité des Français. Les mots truth et vérité leur font peur. Quel aveu !

Fracturation hydrolatique de la gauche

Peu à peu, les ex-trouillards, qui se croyaient protégés par un gauchisme de bon aloi, validé par le pouvoir profond parce que inoffensif pour la Banque, enhardis par l’injustice du MeuriceGate, sortent du bois. C’est le cas du petit nouveau, Akim Omiri, un agent meuricien :

Face à cela, la pauvre Sophia Aram, sur la ligne de la patronne Enthoven-Reeth, est en minorité écrasante. Il n’y a pas de « silence assourdissant » pour les victimes juives du 7 Octobre, il y a un ras-le-bol généralisé du mensonge médiatico-politique sur Israël. En petit comité, ça continue, comme si de rien n’était. Mais tout a changé, Gabriel. Il serait temps d’ajuster le discours sur le réel, parce que le réel gagne toujours.

Soral avait raison : dans cette affaire comme dans les précédentes, c’est le juif du quotidien qui est menacé, indirectement, par l’oligarchie juive. Et après on va accuser les non-juifs. Mais de quoi ? De vouloir la justice et la vérité ?